On la distingue des autres coléoptères par sa couleur bleue cendrée assez inhabituelle et ses très longues antennes. Plus d'infos en cliquant ici.
Il s'agit d'une espèce peu répandue et protégée par la loi, sa capture interdite. Surtout présente dans les Alpes, le Massif-Central et les Pyrénées mais les plaines et les marais de l’ouest de la France lui conviennent également ; les terrées constituées d'alignements d'arbres comme les haies de frênes et les vieux frênes têtards sont très favorables au développement de ses larvesqui creusent des galeries dans les arbres morts qu’elles colonisent. Elles accélèrent ainsi la dégradation du bois mort et offrent des cavités qui pourront servir à d’autres espèces.
Grâce à vous, nous allons améliorer les connaissances locales sur cet insecte : nous vous encourageons à participer à une science participative lancée par l'Opie (Office pour les insectes et leur environnement).
Vous avez un smartphone ? Téléchargez l'application pour saisir vos observations. Une fois validées par les experts de l’Opie et du Muséum, elles seront visualisables sur la plateforme Détermin’Obs.
Vous n’avez pas de smartphone ou pas de photo ? Pas de problème ! Vous pouvez saisir vos observations sur les formulaires ci-dessous.
Cette étude menée dans le bassin versant de l'Oudon (Sud-Mayenne) répond à 3 objectifs principaux :
> Rechercher la Rosalie des Alpes (Rosalia alpina) et caractériser son habitat
> Inventorier les arbres têtards (frêne, chêne, saule, aulne, …) le long des tronçons
> Identifier la présence potentielle de la chalarose du frêne (Chalara fraxinea)
Grâce à cette étude, nous pourrons améliorer les connaissances sur la répartition et les secteurs favorables aux espèces saproxyliques exigeantes, dont l’état de préservation national est défavorable. Nous pourrons ainsi proposer des actions de gestion favorables à leur accueil, comme la restauration linéaire et des continuités écologiques, la création/restauration d'arbres têtards, limiter propagation de la chalarose, etc.).