Espace Naturel Sensible des Bourgeons de l'Oudon

Depuis 2013, le CPIE accompagne le Syndicat de Bassin de l'Oudon dans la gestion de l'Espace Naturel Sensible des Bourgeons de l'Oudon à la Gravelle.

En 2013, après un diagnostic initial sur la faune et la flore, les enjeux écologiques de la zone humide ont été définis. A partir de ces enjeux, un plan de gestion a été élaboré pour planifier les opérations de restauration, de gestion et de valorisation pédagogique. Ouverture de la zone humide en combinant pâturage et arrachage de saules, creusement de deux mares, construction d’un sentier sur pilotis pour faire découvrir la zone humide, gestion par pâturage, suivis faune et flore, animations pédagogiques… ont été menés.

En 2019, en plus d'un suivi de la flore et des habitats, un nouveau plan de gestion de 2020 à 2024 a été rédigé. Il fait le bilan des opérations de suivis naturalistes menées depuis 2015. Les enjeux du patrimoine naturel, pédagogiques et socio-culturels sont définis. Le maintien de la diversité d'habitats, de la flore et de la faune et valoriser la zone humide auprès des différents publics sont les deux objectifs fixés. Les 5 années à venir verront l'application des opérations pour atteindre ces objectifs.

Les actions 2021

En 2021, le CPIE a réalisé le suivi de la flore et des habitats ainsi que des Amphibiens, Orthoptères (criquets et sauterelles) et Chiroptères (chauves-souris).

Grâce à ces suivis, 2 nouvelles espèces d'Amphibiens ont été découvertes : le Triton alpestre (Ichtyosaura alpestris) et le Triton marbré (Triturus marmoratus). L'ENS des Bourgeons de l'Oudon abrite donc 4 des 5 espèces de tritons présents en France, ce qui en fait un site remarquable pour leur conservation !

Les actions 2022

En 2022, une tente malaise a été posée sur le site dans l'objectif d'étudier les populations de syrphes ! Ce piège à interception permet de récolter de nombreux insectes volants et donc d'améliorer significativement notre connaissance de la biodiversité du site. A noter que les prélèvements d'insectes restent négligeables par rapport aux populations existantes et que cela ne risque donc pas d'entraîner une surmortalité.